Chapitre 3 - La rencontre inatendue

En marchant un peu plus dans la vallée,Tonnerre commença à prendre peur. Mathias lui n'eut pas peur et continua sa route. Tout à coup, ils entendirent un cri effrayant. Tonnerre se cabra et galopa en direction de la forêt. Mathias voulut le rattraper mais il était trop tard car les silhouettes lointaines s'étaient transformées en personnes bien réelles et les avaient rattrapés. Quelques instants plus tard, ils étaient ficelés. Ces bandits les attachèrent à leurs chevaux et les trainèrent jusqu'à leur village. En arrivant au village inconnu, ils les détachèrent. Mathias sortit son épée et les menaça. Par derrière, en traître, un villageois le pris et l'amena au chef. En découvrant le chef, Mathias le regarda avec mépris. Le chef se nommait François, c'était un chevalier très puissant. Le chevalier s'excusa de lui avoir causé tant de peur, il lui expliqua pourquoi il avait fait ça. François demanda alors à Mathias de l'aider à libérer son ami Mathieu qui était emprisonné au château du Roi Arthur. Mathias accepta avec joie sa proposition et lui promis de faire tout ce qu'il pourrait pour l'aider. Ils partirent donc au château de Prême avec en tête de délivrer Mathieu. En découvrant le château Mathias resta sans voix. Le château était immense avec un toit en ardoise. Mathias put observer le blason ou il y avait treize couronnes entourées de deux chiens. Un gigantesque pont levis se dressa devant les compères. Devant eux une centaine de soldats les attendaient. Ces soldats étaient armés jusqu'au dents avec des épées, des lances et des écus. Ils avaient des chevaux de course. L'un des soldats cria: « Que voulez-vous? »

Mathias cria: «Nous venons chercher Mathieu. » Les soldats ricanèrent, se moquèrent d'eux. «Vous venez chercher Mathieu ? C'est un prisonnier qui a commis un crime envers son royaume, c'est un homme déloyal. Vous savez de quoi je parle, n'est-ce point? C'est horrible d'avoir fait ça à notre chère reine. Mais si vous tenez tant à le libérer : vous n'avez qu'à venir le chercher. » Les soldats sortirent leurs armes et poussèrent un cri effrayant tout en venant vers Mathias et ses compères. Mathias cria d'une voix forte: «A l'attaque !» Et là commença une bataille effroyable qui dura des heures et des heures. Les compagnons de Mathias s'affaiblissaient et n'arrivaient plus à combatre. Mathias crut bien que sa dernière heure était venue, mais au milieu des cadavres il aperçut un passage qui menait aux cachots.

Mathias entra à l'intérieur et descendit les marches tout en restant prudent. Arrivé en bas, il y trouvèrent des centaines de cachots...VIDES ! Il sortit du passage sous-terrain et sortit rejoindre les autres. Mais en sortant il y découvrit des milliers de cadavres couverts de sang. Il y avait une odeur dans l'air de carcasses en décomposition. Plus une personne ne restait(toutes étaient mortes). Mathias avança vers l'endroit ou il avait combattu. Il ne vit plus personne, tous étaient partis en retrait. Ils avaient abandonnés Mathias. Mais tout à coup il entendit un bruit. Il se retourna prit son arme et alla à la rencontre du bruit . Il vit François rampant entre les soldats morts. Mathias courut vers François pour l'aider car il était blessé d'une flèche qui avait transperçé son dos. François avait une respiration alternée. Mathias prit son vêtement de dessus et le posa sur le blessé. En sortant dehors les compagnons de Mathias étaient là, avec un grand sourire. Mathias énervé leur cria:

-«Vous ne voyez donc pas que François est blessé et qu'il va très mal ! Aidez-moi au lieu de sourire. »

Les compères aidèrent Mathias a emmener François à l'infirmerie. Mathias leur demanda pourquoi ils avaient souri ainsi en les voyant arriver. L'un des homme dit:

- «C'est parce que Mathieu a été libéré par Siméon mon fils. Mathias alla dans la tente de François pour lui annonçer la nouvelle. En l'apprenant François se leva et courut retrouver son ami. Ils s'embrassèrent avec des larmes aux yeux. François alla remercier Mathias de l'avoir aidé.

Mais tout à coup Arthur arriva et cria d'une voix énervée: «Ce n'est pas fini pour toi Mathieu... »